Plus sérieusement, je note une différence. Je sature complètement de ce qu’il se passe. J’ai toujours la colère, l’envie d’en découdre mais c’est englué dans une sorte de brouillard qui me ramollit. Ça ne me fait clairement pas du bien, ce confinement.
Les jours se suivent et se ressemblent. A l’heure où j’écris, je me souviens vaguement de la troisième semaine. C’est pas plus mal, je me souviens un petit peu que c’était de la grosse merde, mais pas dans les détails. Déjà ça de pris.
pxhere.com
Je me souviens avoir eu trois jours où j’étais au plus bas. Mes règles sont tombées le 1er avril, je n’ai pas trop aimé la blague qui n’en était pas une. La mélancolie a débarqué sans crier gare, elle m’avait pas manqué, celle-là. Cerise sur le gâteau, j’ai eu envie d’une relation avec un homme. Laissez-moi tranquille, je n’en veux pas, ne me forcez pas à proférer des propos misandres pour vous convaincre. Les hormones, c’est vraiment nul.